Avant d’écouter ces mots, souvenons-nous de Claude telle qu’elle fut : debout face à la vie, généreuse de lumière, de rires, de fruits donnés aux autres. Cette chanson, où la mort est une présence silencieuse derrière la porte, n’a rien d’effrayant : elle nous parle du courage de vivre, de crier, d’aimer malgré l’ombre. L’entendre aujourd’hui, c’est accueillir à la fois la fragilité du temps et la trace lumineuse qu’elle laisse en nous.
La photographie mortuaire, également connue sous le nom de photographie post-mortem, est une pratique qui
a émergé au XIXe siècle, principalement en Europe et en Amérique. Elle consiste à immortaliser des personnes
récemment décédées, souvent dans un cadre familial, et a joué un rôle significatif dans le processus de deuil.
L'invention du daguerréotype en 1839 a rendu la photographie plus accessible, permettant aux familles de
capturer des portraits de leurs proches décédés sans avoir recours à un peintre. Cette pratique est devenue
particulièrement courante à une époque où la mortalité infantile était élevée et où les décès prématurés étaient
fréquents. Les photographies post-mortem servaient non seulement de souvenirs précieux, mais elles étaient
souvent le seul portrait que les familles pouvaient conserver de leurs défunts.
a émergé au XIXe siècle, principalement en Europe et en Amérique. Elle consiste à immortaliser des personnes
récemment décédées, souvent dans un cadre familial, et a joué un rôle significatif dans le processus de deuil.
L'invention du daguerréotype en 1839 a rendu la photographie plus accessible, permettant aux familles de
capturer des portraits de leurs proches décédés sans avoir recours à un peintre. Cette pratique est devenue
particulièrement courante à une époque où la mortalité infantile était élevée et où les décès prématurés étaient
fréquents. Les photographies post-mortem servaient non seulement de souvenirs précieux, mais elles étaient
souvent le seul portrait que les familles pouvaient conserver de leurs défunts.

Les photographies étaient souvent prises dans des mises en scène soigneusement orchestrées. Les corps
étaient habillés et placés dans des positions qui évoquaient le sommeil, parfois entourés d'objets personnels ou
de membres de la famille. Des techniques étaient utilisées pour donner l'illusion de la vie, comme le maquillage
des joues des enfants pour leur donner une apparence plus saine. Les photographes de l'époque développaient
des stratégies pour rendre les images aussi réalistes que possible, parfois en maintenant les yeux des défunts
ouverts

Au début du XXe siècle, la photographie mortuaire a commencé à décliner, en partie à cause de l'évolution des
lois sur la vie privée et de l'amélioration des soins de santé, qui ont réduit la mortalité infantile. L'avènement de la
photographie instantanée a également contribué à cette diminution, car les familles pouvaient désormais
capturer des images de leurs proches vivants sans avoir besoin de recourir à des portraits post-mortem.

Recherches personnelles réalisées en septembre 2019


La photographie mortuaire a toujours suscité des sentiments ambivalents. Pour certains, elle est perçue comme
une pratique macabre, tandis que pour d'autres, elle représente un moyen de rendre hommage aux défunts et
de conserver leur mémoire vivante. Elle a également été utilisée dans des contextes judiciaires pour documenter
des scènes de crime et identifier des victimes. En somme, la photographie mortuaire est un reflet des attitudes culturelles envers la mort et le deuil. On note aujourd'hui, que quelques rares photographes proposent à nouveau le Portrait Portuaire aux familles. à voir également, le très beau film de Kiyoshi Kurosawa qui, dans Le Secret de la Chambre Noire, peint la dérive obsessionnel d'un ancien photographe de mode hanté par la mort de son épouse...
une pratique macabre, tandis que pour d'autres, elle représente un moyen de rendre hommage aux défunts et
de conserver leur mémoire vivante. Elle a également été utilisée dans des contextes judiciaires pour documenter
des scènes de crime et identifier des victimes. En somme, la photographie mortuaire est un reflet des attitudes culturelles envers la mort et le deuil. On note aujourd'hui, que quelques rares photographes proposent à nouveau le Portrait Portuaire aux familles. à voir également, le très beau film de Kiyoshi Kurosawa qui, dans Le Secret de la Chambre Noire, peint la dérive obsessionnel d'un ancien photographe de mode hanté par la mort de son épouse...